Prénom : Cecil.
Âge : 21 ans.
Royaume : Sollvaec.
Métier : Soldat.
Classe : Prêtresse guerrière.
Arme : Épée.

Taille : 1 mètre 70.
Poids : 59 kilos.
Cheveux : D'un blanc immaculé, ils lui tombent jusqu'en bas du dos. Cheveux fins, un peu ondulés.
Yeux : Ils virent entre le bleu turquoise et le vert d'eau, iris très clairs, éclatants.

Autre : Quelques cicatrices un peu partout sur son corps.

Trois qualités : Loyauté, persévérance, ainsi qu'une bonne rhétorique.
Trois défauts : Bornée, passionnée, ignorante.

Résumé : Cecil est une femme qui possède un bon fond, malgré la vague ambiguïté qui règne autour d'elle et de ses actes. Epéiste dont la loyauté lui aura peut-être fait souvent défaut, elle ne démord pourtant pas de ses principes, qu'elle considère comme étant les piliers nécessaires à la consécration d'un monde nouveau. Un coeur empli de noblesse, et de persévérance ... Si ce n'est pas débordant.

Son coeur est animé d'une passion brûlante. Pour son épée, pour ses convictions, pour sa foi. Son esprit est rongé par un entêtement nocif, qui ne lui permet pas d'agir de façon lucide, perspicace. Aveuglée par ses croyances ... les seuls supports qui lui permettent d'avancer dans le désir d'un monde parfait, et auxquels elle se rattache avec ténacité ; stupidité ; fanatisme.

Néanmoins, elle reste une personne faisant office d'une certaine distinction, malgré ses origines modestes. Bien que peu cultivée, elle sait parler de façon habile et connait les adages de la vie aristocratique, lui donnant des airs de preux chevalier lorsqu'elle s'adresse à un nouvel individu.

C'était il y a une vingtaine d'années tout au plus, et elle n'était qu'une naissance parmi tant d'autres au sein des taudis misérables de l'île de Sollvaec. Enfant non désirée, elle apparut un soir d'hiver, pour le plus grand malheur de sa mère. Cecil, fille de prostituée, n'a guère eu le luxe de pouvoir vivre une enfance confortable et aimante. Mais elle appréciait chaque petite parcelle de bonheur, chaque moment passé à pouvoir écouter le prêtre du quartier lui conter la magnificence du monde, les merveilles qui l'abritent, ainsi que les prodiges accomplis par l'être humain depuis sa création.

Elle se plaisait à lever les yeux vers le ciel, pour tout oublier.


Mais elle passait aussi beaucoup de temps à se battre, avec les enfants des alentours. La jeune fille, particulièrement douée, avait fait sa petite réputation dans ce coin du taudis. Le combat à l'épée de bois était devenu un jeu, un moyen de régler ses comptes ... puis il avait fini par devenir un gagne-pain. Sa mère, excédée du peu de ressources que sa fille était capable de rapporter à la chaume, l'eut envoyée dans un endroit où elle put se faire de l'argent à l'aide de son talent.

Elle avait maintenant quatorze ans, et devait mener des combats loyaux dans un bar, un quartier plus loin. Une petite gladiatrice, défendant son office face à des adversaires beaucoup plus vieux ; plus grands ; plus forts. L'établissement y trouvait un net succès. Voir une jolie fillette se défendre tant bien que mal face à de violents voyous ... les gens y trouvaient un intérêt plus que malsain. La jeune fille n'en sortait évidemment jamais vainqueure ; mais elle tenait le coup, tant que sa paye lui était versée. Ne cessant jamais de s'entraîner, de continuer à faire des exercices, espérant pouvoir remporter un jour le prix du gagnant.

Ce fut seulement un an plus tard, qu'elle réussit enfin à terrasser son adversaire.

Cris, applaudissements. Ce soir-là, ses yeux se mirent à briller d'un éclat tout autre. A force de persévérance, elle y était arrivée. Levant ses yeux vers le plafond, vers le ciel. La douleur qu'elle ressentait jusqu'alors semblait avoir disparu. Perdue dans son moment de paix, jusqu'à ce qu'un homme ne l'aborde.

Un officier de l'armée de l'Ordre. Qui venait assister à ses combats depuis un moment. Vantant son potentiel, désirant lui en apprendre plus sur sa technique, sa force, son épée, sa foi ... l'emmener avec lui, plus haut.

C'est ainsi qu'elle put monter au deuxième niveau de la ville. Abandonnant sa mère, après lui avoir cédé l'argent de la victoire.


Son mentor vivait à l'étage le plus haut de la ville. Il venait lui enseigner au second, là où il avait pu lui trouver où se loger, une bâtisse pourvue d'une cour où la jeune fille pouvait s'entraîner. Elle suivait des leçons régulières dans l'église la plus proche, éveillant son pouvoir de soin avec les prêtres guerriers qui y étaient assignés. Magie, escrime, messes... Cecil se préparait à entrer dans l'armée.

Ce fut à cette époque qu'elle commença à forger son caractère, cette passion qui l'anime. L'amour maternel qui lui manquait, elle avait su le combler dans sa vénération du dieu. Ses frustrations, peurs et craintes ; littéralement chassées, purgées dans ce tourbillon de lumière, qui lui donnait l'espoir de pouvoir un jour changer le monde. Cette finalité, elle pense pouvoir l'atteindre en servant corps et âme Vaec, en s'élevant jusqu'à lui. Tout comme ce dernier étage, si proche du ciel.

A ses vingt ans, elle réussit son examen d'entrée dans l'armée avec succés, confiante, et désireuse d'accomplir de grandes choses.

A l'heure actuelle, Cecil doit accomplir sa toute première mission : capturer le voleur d'une relique de Vaec qui a disparu de la circulation, selon les rumeurs.

Voici l'occasion pour elle de sortir de cette île pour la première fois de sa vie, impatiente de découvrir la magnificence dont le prêtre du taudis lui parlait, lorsqu'elle était enfant.

pseudo : Plouu
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